Quels abords, quels problèmes ? - 26/09/21
Résumé |
L’hémodialyse est la technique de suppléance la plus répandue chez les insuffisants rénaux. En France en 2018, selon le rapport REIN (agence de Biomédecine), 45 000 patients sont hémodialysés dont l’âge médian est de 71 ans avec de nombreuses comorbidités. De la qualité de l’abord vasculaire dépend la qualité de l’épuration extra-rénale et la survie de ces patients. La confection de l’abord vasculaire pour hémodialyse doit être le résultat d’une stratégie et réalisée avec une technique chirurgicale minutieuse afin de limiter la morbidité qui lui est liée.
La fistule artérioveineuse native doit être privilégiée au pontage prothétique et au cathéter de dialyse, le membre non dominant est également un critère décisionnel. La fistule à l’avant-bras est privilégiée car moins pourvoyeuse de complications à long terme mais plus à risque de défaut de maturation.
La réussite de l’abord dépend du bilan préopératoire associant examen clinique et écho-Doppler artériel et veineux des deux membres supérieurs. Cet examen est primordial et indispensable pour la stratégie de confection d’un abord vasculaire : calibre des vaisseaux, profondeur, lésions artérielles et veineuses, perforantes, variantes anatomiques, paramètres microcirculatoires. Il est également un élément de suivi précieux.
Le contexte clinique (âge, comorbidités), le bilan angiologique, et le futur du patient permettent de définir une stratégie en vue de la création de l’abord vasculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hémodialyse, Fistule artérioveineuse, Bilan préopératoire
Plan
Vol 46 - N° 5S
P. S30 - octobre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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